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8 juin 2020 : Pique-nique et Rencontres poétiques au parc de la Tête d'Or à Lyon

Certes, les Rencontres poétiques de cette saison 2019-2020 ont connu bien des vicissitudes depuis mars dernier et il n'est toujours pas possible de se retrouver aux 3 Rivières (mesures débiles !) mais cela n'a pas empêché les habitués, plus de nouveaux venus, de se réunir en plein air, savoir au parc de la Tête d'Or à Lyon.
Rencontres poétiques à Lyon
Il fallut d'abord regrouper les arrivant(e)s, la Roseraie, lieu choisi par Maria, à l'initiative de cette session inhabituelle, étant suffisamment vaste pour qu'on s'y égare. Mais Rencontres poétiques à Lyon tout s'est bien passé et, une fois le groupe réuni, pique-nique pour tout le monde ! La photo ci-contre en témoigne, qui montre l'auteur de ces lignes en plein effort (l'objet devant est une gourde remplie d'eau mais j'avais apporté aussi un petit vin bio sans sulfite que d'aucuns ont apprécié...)

Après les nourritures du corps, celles de l'esprit... Maria a d'abord relayé le billet d'humeur qu'Aïcha, convalescente – et je profite de l'occasion pour lui souhaiter ici un prompt rétablissement – ne pouvait lire elle-même. Puis les auteurs se sont succédé sur les marches du vaste escalier faisant office de salle de réunion : Tony, Jacqueline, Nico ont lu (ou déclamé) leur poèmes, plus quelques autres, qui en chantant, qui en vers (parfois dits « libres », comme si les autres étaient prisonniers !), qui en prose.
Rencontres poétiques à Lyon
Pour ma part, j'ai cru bon de commencer par Xanthippe, fils de Carla, la bien nommée « fatrasie foutraque », avec en prime « traduction pour les abrutis et les sourds-muets » (ce qui nécessite, notez-le, un bel effort de ma part). Effet garanti, avec deux ou trois regards de travers en prime – mais il en faut plus pour me décourager. Puis j'ai proposé, au fil de la séance, la Chronique de la Grande Peur (La Bête), écrite pendant le confinement et La jeune femme au manteau blanc, l'histoire d'une rencontre lointaine au pays des Soviets à la fin des années 70. J'ai repris À deux dans la ville, chantée naguère (en mars) aux 3 Rivières, et deux ou trois autres poèmes déjà lus au cours de la saison.
Rencontres poétiques à Lyon
Il faisait beau ce lundi, le soleil a daigné nous accorder un peu d'attention entre deux passages nuageux, les gens qui déambulaient dans le parc (ils étaient nombreux) nous regardaient en passant... Ah, le trio de jeunes charmantes qui étaient manifestement ravies quand nous chantions, moi à pleine voix, « Le temps des cerises » dont Maria avait apporté les paroles ! Bref, ce fut un bon moment ensemble que les participants semblaient prêts à vivre à nouveau : une ultime Rencontre, pour cette saison 2019-2020 passablement perturbée, devrait en effet avoir lieu, même endroit, d'ici la fin du mois.

À bientôt.

P.S. : merci à Josette pour les photos. J'ai renoncé au portable et je ne voulais pas trimballer un appareil, compact compris.